Bad Buzz, ou l’effet boomerang

Assurer sa présence sur Internet est indispensable pour toute marque qui se respecte. Mais savoir gérer sa réputation (ou plus exactement son e-réputation) l’est encore plus. Gap et Nescafé en ont fait la mauvaise expérience avec deux bad buzz datant d’octobre 2010.

Bad Buzz : quand Internet vous nuit

Pensant surfer sur la vague des pubs virales, Nescafé s’est inspiré d’une campagne réalisée par Axe au Japon, proposant à des internautes de se faire réveiller par une charmante voix. L’idée de Nescafé, avec l’application Facebook Wake Up Live More, était de proposer aux internautes d’enregistrer les numéros de portables d’amis pour les réveiller sans leur consentement, très tôt le matin.

→     L’objectif ? Faire parler de la marque et gagner en e-réputation.

→     Le résultat ? Un bad buzz qui nuit à la marque et fait le tour du Web.

Les internautes victimes, pour la plupart des bloggeurs influents, n’ont pas tardé à relayer l’information sur le Web, parlant de sadisme et de campagne gangréneuse. Car si Nescafé vous propose de découvrir qui vous a réveillé et de vous venger, l’application vous présente une liste de 8 amis. Impossible de savoir avec exactitude qui a enregistré votre numéro de téléphone et programmé l’heure du réveil (entre 5h30 et 9h).

GAP, ou l’art de gérer son e-réputation

GAP s’en sort mieux. Mi-octobre, la marque devenait victime d’un bad buzz en lançant son nouveau logo, qui n’a pas du tout plu aux internautes. Les réactions sur le Web ne se sont pas faites attendre, qu’il s’agisse de simples moqueries ou de propositions de nouveaux logos. Résultat : GAP a revu sa stratégie et annoncé étudier toutes les propositions des internautes pour la refonte du logo, en précisant tout de même qu’il devenait indispensable de le modifier, après 20 ans de bons et loyaux services. Ouf ! L’e-réputation est sauve…

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