Rédiger pour le référencement : l’ultime outrage ?

On l’entend souvent, dans les journaux comme dans les entreprises, rédiger pour le référencement serait indigne d’un « vrai » journaliste.

Les journalistes web sont souvent moins considérés que leurs confrères du papier. Leur demander de porter une attention particulière à la visibilité de leurs articles et donc à l’optimisation de leurs papiers pour le web semble être perçu comme une énième estocade, une remise en question profonde de la noblesse de leur profession et de la qualité de leur production.

Faut-il donc n’être qu’un producteur de textes de remplissage sans aucun intérêt pour accepter de considérer l’importance du référencement ?

Je me permets une comparaison hasardeuse. Imaginez. Un journaliste des plus respectable (et donc travaillant pour un journal d’information grand public ; ) ) décrète que ses articles sont d’une telle qualité qu’il est hors de question que son journal soit diffusé dans tous les relais des ex-NMPP. Pour avoir le privilège de lire son papier, il faut le mériter ! Le journal en question devrait donc n’être diffusé que sur demande particulière. Seuls les lecteurs qui connaissent déjà ce journaliste ou son journal auront le privilège de lire sa production.

Et bien ne pas tenir compte du référencement lorsqu’on publie sur le web revient exactement au même !
C’est parce que votre contenu est un contenu de qualité qu’il mérite d’être lu ! Pour cela il doit être visible dans les résultats des moteurs de recherche sur des mots clés pertinents. L’optimiser pour le référencement est incontournable. Écrire un article que personne ne lit n’a absolument aucun intérêt sauf, évidemment, si vous souhaitez qu’il reste confidentiel…

A.P.

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